Après le Coronavirus, la digitalisation de l’économie

Après le Coronavirus, la digitalisation de l’économie

Travailler de chez soi va se développer

En ce moment, partout sur la planète, des millions de personnes se demandent comment les choses vont se passer à partir de maintenant. Dans les foyers et dans toutes les conversations, les mêmes doutes et questions sur ce à quoi il faut s’attendre dans les mois et les années à venir réapparaissent.

Alors que nous restons soumis à des mesures d’enfermement et d’éloignement social, alors que le virus continue de se propager, bien qu’avec une intensité moindre, les experts et les autorités ont commencé à discuter de la manière dont se fera le retour à notre activité, et dans plusieurs pays les premiers pas dans cette direction ont déjà été faits.

Ce débat, qui devrait en principe être une bonne nouvelle, est chargé de projections et de spéculations, dont la plupart sont inquiétantes. Nous ne savons toujours pas combien de temps la contagion pourrait se prolonger. Nous ne savons pas quand nous disposerons de vaccins et de traitements spécifiques pour la maladie.

Il n’est pas certain qu’il soit nécessaire de prolonger les précautions de distanciation sociale au point qu’elles modifient la façon dont nous sommes en relation les uns avec les autres et dont nous restons ensemble. Nous ne connaissons pas les conditions dans lesquelles nos enfants et petits-enfants pourraient retourner en classe. Et, en priorité extrême, nous ne savons pas comment se fera la reprise de l’activité productive qui était paralysée.

travail de soi digitalLe sentiment d’incertitude que nous éprouvons est légitime. Il existe de nombreuses questions pertinentes qui, dans un avenir immédiat, n’ont pas encore les réponses que nous recherchons. Certains experts ont fait remarquer que tout ne peut pas être planifié et que c’est la réalité de la contagion qui établira certaines orientations décisives. Lire devenir testeur de médicaments

Au milieu de tant d’inquiétudes et de tant d’autres questions qui pourraient être posées, il y a cinq considérations fondamentales que je voudrais souligner.

La première est que la pandémie est en passe d’être maîtrisée, car les citoyens se sont joints, sans restriction et de manière disciplinée, aux efforts des experts et des travailleurs de la santé, des forces de police et des forces militaires, et des États, afin que les mesures atteignent leur nécessaire efficacité. Cela nous rappelle l’importance croissante de l’accord social et de l’action commune comme conditions essentielles pour s’attaquer aux grands problèmes de l’humanité.

La deuxième considération est qu’au-delà de quelques expressions isolées d’égoïsme radical, les manifestations de solidarité ont prédominé : il a été démontré une fois de plus que, face à des situations d’urgence, il existe un fonds d’humanité, une disposition pour le bien commun qui se met en marche, même en dépit des risques encourus. C’est une réponse qui devrait nous réconforter et nous rappeler que l’espoir que nous ressentons n’est pas vain ou infondé, mais qu’il a un fondement dans les faits.

Le troisième point est que, dans une certaine mesure, nous avons compris que la pandémie accélérera les tendances de la révolution numérique, telles que le télétravail, le télé-enseignement et la surveillance médicale à distance. Cela signifie qu’une fois de plus, comme cela s’est produit au cours des millénaires, la capacité d’adaptation de l’homme sera mise à l’épreuve. La pandémie nous propulsera vers la création d’une nouvelle normalité, et de là nous saurons comment en tirer le meilleur profit possible pour le bien commun.

Comme quatrième considération, je voudrais évoquer la scène économique, dont les perspectives sont vraiment difficiles. Il y a déjà eu un réel impact sur les entreprises et l’emploi, qui aura tendance à se développer dans les prochaines semaines. Des enquêtes menées dans plusieurs pays montrent l’inquiétude générale des travailleurs et des employeurs face à ce qui s’en vient. L’endettement des pays augmentera et, plus douloureusement, la réalité de la pauvreté s’aggravera. Il va falloir développer des revenus complémentaires https://www.louis-harris.fr/quelle-est-la-meilleure-idee-pour-gagner-de-largent-en-ligne/

digitalisationÀ quelques exceptions près, les gouvernements et les agences multilatérales ont pris des mesures et approuvé des budgets pour aider les entreprises, les travailleurs au chômage et les familles les plus vulnérables.

Les entreprises et les banques font de même, en fonction de leurs possibilités. Les institutions, les ONG ont également compris que l’aide à ceux qui en ont besoin doit être une tâche primordiale de l’étape dans laquelle nous sommes déjà entrés.

Le cinquième élément est avant tout une proposition de coopération : le moment est peut-être venu pour les entreprises et les hommes d’affaires de faire un pas en avant pour aider à renforcer les systèmes de santé, les systèmes d’éducation, l’utilisation des technologies et les projets qui répondent aux exigences de la durabilité.

Les nouvelles réalités exigent le meilleur de notre courage et de notre détermination. Les travailleurs, les entrepreneurs et ceux qui ont développé des projets sont appelés à aller de l’avant. Ce scénario n’est pas seulement un problème : c’est aussi une opportunité de progrès et de coexistence. Comme toute crise, ce sera aussi un terrain d’innovation, de réseaux de collaboration, d’organisation des familles et des communautés, de création d’entreprises et d’émergence de nouveaux services.

Notre adaptation doit être active.

L’avantage d’éviter le pessimisme, de comprendre le changement et d’agir guidera les autres sur la manière de répondre aux nouvelles demandes. Dans la phase qui commence, l’esprit de collaboration mutuelle et de solidarité doit être maintenu et renforcé : plus la coopération sera grande, plus vite nous en verrons les avantages.

 

 

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